Les missions des Tatas Fripées

Depuis ses débuts, l'association interroge les Rouennais afin d'identifier leurs habitudes, cibler leurs besoins et apporter une réponse adaptée et personnalisée.
Voici les publics cibles privilégiés :

Ces publics cibles sont les clients du café.
Depuis notre ouverture, nous avons pu constater également l’impact de nos actions solidaires avec un public plus spécifique. Il s’agit de personnes à très faible revenu, qui profitent des espaces de gratuité et des programmes à prix libre (et donc accessibles) ainsi que des cafés suspendus.
Au-delà de la question des revenus, nos actions bénéficient aux personnes isolées socialement, qui viennent à la rencontre des autres, pour discuter et s'intégrer.

Les habitants de tous âges ont besoin d'activités intergénérationnelles et de se sentir utiles en participant activement à la vie locale. C'est aussi en proposant des activités sur des temps adaptés que l'on favorise les rencontres, le vivre ensemble, la création de commun et donc l'investissement de chacun dans un projet collectif.
Forte de son expérience, l’association peut mettre en évidence plusieurs constatations et définir les besoins sociaux auxquels elle veut répondre.

À Rouen, peu de lieux existent pour se rassembler, échanger, créer du lien sur le long terme autour d’actions en faveur de la transition écologique et sociale. Cela crée rapidement un entre-soi dans les différents espaces de l’agglomération et l’isolement de personnes de tous âges. 
Plus largement, pour le territoire, nous constatons un manque de dynamisme et un désintérêt de la vie publique et, enfin, à l'échelle de la société, de l'individualisme et une peur de l'autre. Il y a un réel besoin de lieux ressources pour échanger et créer un lien solide et pérenne.

La culture, de manière générale, doit être accessible à tous. C’est un problème lorsqu’elle a un coût car elle est donc réservée à une population ayant les moyens de se divertir.
De plus, à Rouen, les lieux de culture sont principalement thématisés et communautaires. Cela engendre une homogénéisation des publics et rompt avec la découverte de nouvelles cultures. Ce problème touche les personnes et familles défavorisées, les personnes âgés avec de faibles revenus, les personnes isolées socialement, les personnes timides et introverties (qui auront des difficultés à aller dans un lieu thématisé avec des habitués et aficionados).

Le concept de la seconde main est souvent perçu comme moins séduisant comparé aux grandes enseignes, qui, avec leurs prix défiant toute concurrence et leurs collections en constante évolution, dominent largement les comportements d'achat. Cependant, en mettant en lumière les friperies locales et les gisements textiles de proximité, nous promouvons une consommation plus responsable et respectueuse de l'environnement. Grâce à des prix attractifs et une sensibilisation des consommateurs sur les conséquences de la fast fashion, nous contribuons ainsi à la transition écologique et à un avenir plus durable.